Renégocier mon prêt : quelles conséquences pour mes mensualités ?

Les renégociations des prêts sont des opérations actuellement très pratiquées dans le but de modifier des contrats de prêt immobilier ayant déjà été signés. Elles peuvent être dues à des évènements récents qui ont atteint le secteur ou tout simplement à des malentendus survenant lors de l’établissement du contrat. En effet, les actualités sur les milliers d’offres du marché peuvent constituer une source de problèmes pour les emprunteurs qui n’ont pas pu bénéficier de celles-ci. On sait que ce domaine demeure toujours instable, ainsi, les taux peuvent aussi bien augmenter que diminuer. Suite à cela, le taux figurant dans le contrat de prêt immobilier peut être soit supérieur, soit égal ou encore inférieur. En conséquence, l’emprunteur peut procéder à une renégociation à la baisse ou à la hausse.
En ce qui concerne le premier cas, en général, la diminution d’un taux d’emprunt s’observe sur deux points essentiels du contrat : les mensualités et la durée du prêt.
En parlant des mensualités, elles ne doivent être renégociées que si l’emprunteur se trouve être face à des problèmes financiers qui engendreraient une éventuelle incapacité de payer la somme convenue au début du contrat. En même temps, il faut être très vigilant puisqu’aucun profit n’est recueilli si les mensualités diminuent tandis que la durée augmente. Les renégociations à la baisse sont moins appréciées par les banques. Même si, dans tous les cas, elles auront toujours les avantages, elles n’accepteront pas facilement une perte due à la renégociation à la baisse. Cependant, ce procédé n’est pas impossible si l’emprunteur sait trouver les bons arguments. Il peut même bénéficier, simultanément, d’une baisse au niveau des mensualités et une diminution de la durée du prêt lui-même.
Pour la renégociation de la durée proprement dite, l’emprunteur a intérêt à bien entreprendre les conversations vu qu’elle est bien plus critique que les mensualités. Étant cumulé, l’emprunteur pourrait engendrer une quantité importante d’économies. Effectivement, les taux d’intérêt de la banque sont compris dans les mensualités à payer. Donc, si l’emprunteur a une diminution de la durée sans diminuer le taux, naturellement, la valeur du taux sera moins importante qu’avant, ce qui est très intéressant.
Une renégociation à la hausse d’un prêt immobilier n’effraie pas autant qu’elle paraît. Les emprunteurs ont tendance à négocier pour avoir une valeur de moins par rapport à celle proposée initialement. Pourtant, étant bien structurée, la manière de visualiser les choses peut également apporter des gains plus que considérables sur plusieurs éléments du contrat. Une augmentation du taux d’emprunt occasionnera, en premier lieu, la réduction de la durée du prêt. De ce fait, l’emprunteur pourrait ne plus avoir affaire aux assurances et aux intérêts : car plus la durée est longue, plus les intérêts et les assurances sont très considérables. Évidemment, cette possibilité est seulement réservée aux emprunteurs qui ont pu développer des revenus plus sérieux comparés au début du contrat. Mais plus notable encore, il aura un taux d’endettement très diminué, lui permettant de s’engager dans d’autres investissements ou tout simplement avoir une vie quotidienne plus aisée.
En récapitulant, dans les deux cas (renégociations à la baisse et à la hausse), les répercussions des résultats sont tout aussi bien tangibles. Cependant, si l’emprunteur adopte une renégociation à la baisse, il aura à choisir de renégocier soit les mensualités soit la durée, ou dans le meilleur des cas : les deux, ce qui est rarissime. Toutefois, s’il choisit la renégociation à la hausse, il jouira, conjointement, des deux et en plus, d’un rabais du taux d’endettement.
Les avantages ne manquent pas. Seulement, avant d’entamer une quelconque procédure, il faut toujours veiller à ce que l’emprunteur dispose de toutes les qualités requises ou sinon, les pertes de temps et d’argent seront au rendez-vous.